Un riche, trois pauvres - Luis Calalferte - Le théâtre de Louis Calaferte se rattache ici à la farce du moyen âge, où le rire venait dénoncer les « vanités » de la vie ; il semble en effet conçu autant pour faire rire que pour exorciser la peur de la mort. Et, en même temps, derrière l’humour au vitriol que l’auteur pratique, on entend un cri touchant d’humanité. C’est que, disait-il dans La mécanique des femmes, « ma faiblesse réside dans le fait que je suis comme un animal blessé et que j’ai besoin d’amour ». Hors concours