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 Deux provinciales la tête farcie de romans, débarquent à Paris en quête de princes charmants et de succès mondains…Une mise en scène résolument moderne qui respecte intégralement le texte et l’esprit « farce » de Molière

 Ce soir, la troupe vient de jouer, quelque part au centre de l’Europe, dans les années dix, ou vingt, ou trente (que lui importe le temps ?). Ce soir, elle fête des fiançailles. Ce soir, une actrice va expliquer pourquoi elle ne peut quitter ce mari que tous s’accordent à trouver ridicule. Ce soir, un grand-père et sa petite-fille sont à l’ouest, et un intellectuel plein de morgue va décider de partir sous les drapeaux. Ce soir, une fiancée va prendre conscience que son fiancé ne l’aime pas vraiment. Ce soir, une mère va peut-être s’avouer à elle-même qu’elle est malheureuse, et que tout le monde est malheureux autour d’elle. Mais ce soir, c’est surtout l’histoire d’une troupe de comédiens en cette veille de guerre, une histoire pleine de vie, d’humour et de verve. L’histoire de héros passeurs de mémoire. Et, ce soir, on célèbre Kafka, sans jamais prononcer son nom.

 En Angleterre, Armando, grand metteur en scène reconnu dans le monde entier pour ses spectacles… bien à lui, décide de monter une pièce dont le sujet est la mort. Mais pas n’importe laquelle. Il a recruté, pour l’occasion, Andrew, un malade en phase terminale, qui s’est engagé à mourir le jour de la représentation, afin que son corps soit exposé aux yeux de tous… Mais la vie, par le biais de l’amour et des quiproquos, reprend toujours le dessus, et Andrew va se sentir vivre de nouveau, au contact de la troupe d’Armando. Acceptera-t-il sa destinée ? …

La Nonna - Roberto Cossa  : Carmela, la mère de famille, à beau faire ses comptes, on ne bouclera pas la fin du mois si tout le monde ne se met pas au travail pour nourrir la Nonna, grand-mère centenaire qui dévore insatiablement tout ce qui lui tombe sous la main. Tous, dans le secret de leur cœur, n’ont qu’une obsession, se débarrasser de cet ogre. La force du texte de Roberto Cossa réside dans les non-dits, le choix du flamenco rythmé au son de la guitare, exprime avec force la violence qui habite les personnages. Nous passons de l’ambiance nerveuse du flamenco à la tension de la corrida, la scène devient un lieu d’affrontement entre les membres de cette famille et la grand-mère. Cette histoire invraisemblable nous entraîne dans un univers proche de la fable où l’aspect burlesque nous fait oublier la pesanteur de la situation.

Un riche, trois pauvres - Luis Calalferte - Le théâtre de Louis Calaferte se rattache ici à la farce du moyen âge, où le rire venait dénoncer les « vanités » de la vie ; il semble en effet conçu autant pour faire rire que pour exorciser la peur de la mort. Et, en même temps, derrière l’humour  au vitriol que l’auteur pratique, on entend un cri touchant d’humanité. C’est que, disait-il dans La mécanique des femmes, « ma faiblesse réside dans le fait que je suis comme un animal blessé et que j’ai besoin d’amour ». Hors concours 

Des histoires courtes dont chacune est un parcours de vie transmis en quelques minutes par une femme ou un homme qui pourrait être assis parmi nous. Marqués par les convenances, leur éducation, leur famille, leur sentiment intime de culpabilité, leurs blessures et leurs manques jusque là tus, ils/elles se révèlent.

L’auteur nous emmène dans une ferme en Irlande du Nord en 1936. Là vivent cinq sœurs, un frère revenu d'Ouganda et Michael, fils de la plus jeune, mère célibataire. Michael, devenu adulte, se souvient de son enfance, du quotidien, des faits marquants et des petits instants de bonheur qui l’égayaient : l'arrivée de la TSF, la fête de la moisson, dédiée au dieu païen Lugh,  les visites de Gerry, son père…Danser à Lughnasa,  crée en 2005 a été joué  dans plusieurs festivals, notamment le  Festival National de Narbonne et le   Festival International du Québec, à Mont-Laurier.  Il a obtenu  le Masque de Vermeil avec mention spéciale du jury, présidé par Pierre Notte, Secrétaire de la Comédie française en novembre 2007 à Aix les Bains. Ce spectacle a été joué le 19 avril à Omagh en Irlande du Nord, ville natale de l’auteur. 

Comédie familiale vaguement policière -  La jeune Isaure de Cépossible, fille de Sixte Nicodème et Charlotte Faustine (de Cépossible, aussi…) a été enlevée – contre une demande de rançon.  Par qui ? Quatre enfants de 12 à 17 ans – les 4 a (le nom n’est pas très bon, mais ils n’ont jamais été très doués en marketing…) – mènent l’enquête. Et pendant ce temps, Martin et Joséphine…(Clôture – Hors concours)

La Ville de Maisons-Laffitte et la Comédie de la Mansonnière accueilleront, 14 spectacles et 3 500 spectateurs pour la dix-septième édi tion du Festival de Théâtre. Au programme : 13 spectacles sélectionnés parmi 40 candidatures, qui vont « s’affronter » sous l’œil expert d’un jury de professionnels(Jean Larriaga, Victor Haïm, Laura Minelli, …) et le regard critique et avisé d’un public toujours plus nombreux, qui décerneront, le dimanche 11 mai au soir, le palmarès de cette dix-septième édition.  Privilégiant avant tout le talent et la qualité du travail, le festival de Maisons-Laffitte a toujours eu une programmation extraordinairement éclectique  - représentative de la diversité et du dynamisme créatif des pratiques de théâtre non professionnelles. En 2008, auteurs contemporains français (Haïm, Lagarce,…) et étrangers (Blessing, Friel) côtoieront Molière, Marcel Aymé et Blaise Cendrars, ainsi que des créations originales

Par la qualité et la richesse de sa programmation, la chaleur de son ambiance (favorisée par tous les « à côté » du festival : apéro-théâtre, critiques cafés, gazette du festival, etc.), fort du soutien affirmé de la Municipalité, du Conseil Général des Yvelines et de nombreuses entreprises, accueillant 3 000 spectateurs chaque année, le Festival de Théâtre de Maisons-Laffitte compte parmi les plus importantes manifestations de théâtre non professionnel. Il est aussi le troisième événement culturel de Ville de Maisons-Laffitte.